Quand la capacité à percevoir les odeurs en dit long sur la dépression !
Nous vous proposons un atelier « Odorat et Dépression » lors duquel vous découvrirez des tests olfactifs utilisés à l’hôpital pour mieux comprendre la dépression, pour évaluer sa progression et pour améliorer la spécificité de son diagnostic.
L’odorat implique des processus cognitifs comme l’identification, la discrimination, la mémoire de reconnaissance des odeurs et des processus émotionnels liés à la perception hédonique (comme le plaisir, le dégoût, etc.). Les odeurs peuvent modifier nos humeurs et nos comportements. Elles influencent nos choix (choix alimentaire, choix du partenaire) nos relations aux autres, impactant ainsi notre vie sociale et professionnelle. Les régions de notre cerveau impliquées dans la perception des émotions sont intimement liées à celles impliquées dans l’odorat. En raison des relations étroites entre les processus mnésiques et émotionnels, l’olfaction est particulièrement intéressante à étudier dans les maladies psychiatriques comme la dépression, le trouble de stress post-traumatique ou encore les troubles du comportement alimentaire. Notre équipe cherche à identifier des signatures olfactives qui prédisent l’absence de réponse thérapeutique de patients dépressifs à un traitement antidépresseur. Nous avons récemment développé et validé chez une population dépressive un outil à visée thérapeutique reposant sur la rééducation olfactive.