Dans cette expérience inattendue, désorganisatrice et destructrice du « réel de la mort », victimes et témoins se retrouvent démunis, comme au lycée Saint-Thomas-d’Aquin de Saint-Jean-de-Luz (Pyrénées-Atlantiques), où, le 22 février 2023, Agnès Lassalle, professeure d’espagnol est morte après avoir été poignardée en plein cours par un élève.
Les classes de seconde présentes ce jour-là ont été prises en charge par une cellule psychologique, a déclaré le ministre de l’Éducation aussitôt après le drame.
Souvent plébiscités par les médias et les politiques dans le cadre d’événements potentiellement traumatiques à dimension collective, les dispositifs de ce type sont mis en place pour dépister, soutenir et prévenir de la survenue des séquelles psychologiques. Quels sont les personnels qui les composent ? Comment fonctionnent ces cellules et quelles sont leurs missions ?