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Actualité

Soutenance de thèse de Mme Laura Foucault-Fruchard

  • Recherche,
  • Santé-Sciences-Technologie,
Date(s)

le 30 mai 2018

14h00
Lieu(x)

Site Tonnellé

Faculté de Médecine
Salle des Actes

Evaluation des effets potentiels anti-inflammatoires et neuroprotecteurs d’un agoniste des récepteurs α7 nAChR dans un modèle in vivo de neuroinflammation chez le rat

Résumé

La neuroinflammation occupe une place essentielle dans la physiopathologie des maladies neurodégénératives. Ce processus inflammatoire, caractérisé par l’activation des cellules microgliales, s’accompagne de la dégénérescence des neurones. A ce jour, la prise en charge des patients atteints de maladies neurodégénératives repose sur des traitements symptomatiques. Depuis quelques années, la communauté scientifique a orienté ses travaux de recherche sur la régulation de l’inflammation cérébrale. Cibler la neuroinflammation dans le but de limiter la mort neuronale représente aujourd’hui un défi sociétal majeur dans la prise en charge thérapeutique des maladies neurodégénératives. Dans ce travail de thèse, nous avons évalué les effets potentiellement anti-inflammatoires et neuroprotecteurs induits par un agoniste des récepteurs nicotiniques de l’acétylcholine alpha 7 (α7 nAChR), le PHA 543613, dans un modèle in vivo de neuroinflammation excitotoxique chez le rat induit par injection intrastriatale d’acide quinolinique, un agoniste des récepteurs N-méthyl-D-aspartate (NMDA). Les investigations menées ont démontré l’effet dose-dépendant du PHA 543613 sur l’expression de la protéine translocatrice de 18 kDa (TSPO), qui est un index pertinent de l’activation microgliale. Parallèlement à cette étude, la survie neuronale a été mesurée et les cellules microgliales quantifiées. Ces expérimentations nous ont permis de confirmer notre hypothèse initiale, à savoir que l’effet bénéfique du PHA 543613 sur la neuroinflammation est associé à une diminution de la mort neuronale chez les animaux traités. Ces observations nous ont conduits à poursuivre nos investigations et à réaliser une approche mécanistique visant à quantifier l’expression d’une enzyme anti-oxydante de phase II. Nos résultats indiquent que, par analogie avec la voie cholinergique anti-inflammatoire observée en périphérie, l’activation des α7 nAChR situés sur les cellules gliales a conduit à la surexpression de l’hème oxygénase 1.

Mots-clés

Maladies neurodégénératives, neuroinflammation, neurodégénérescence, récepteurs nicotiniques alpha 7, voie cholinergique anti-inflammatoire.

Contact :
Dr. Sylvie Chalon :